Chêne-Bourg et le développement durable

Participation citoyenne au cœur de l'Agenda 21 communal

Conformément aux recommandations des Nations Unies (Agenda 21 de Rio de Janeiro), Chêne-Bourg place la participation citoyenne au cœur de son engagement en faveur du développement durable. La commune est convaincue que pour réussir son Agenda 21, il est indispensable que la démarche soit accomplie en étroite collaboration avec les personnes qui résident ou travaillent dans la commune.

Dès 2002, elle fait réaliser des bilans environnemental, social et économique à l'échelle communale et invite la population à participer à un forum.

Un « Comité de pilotage » est créé spécialement pour accompagner la démarche participative et élaborer l'Agenda 21 communal. Celui-ci comprend des élus (Conseillers administratifs, membres du Conseil municipal (un par parti représenté) mais est surtout composé de représentants de la société civile (habitants, responsables d'associations…). Quelque 150 problématiques sont identifiées (problèmes et projets spécifiques à la commune). Dix domaines d'action jugés prioritaires sont ainsi retenus par la municipalité et autant d'«Ateliers du futur» qui offrent la possibilité à tout un chacun d'exprimer ses préoccupations, de donner son avis et de proposer des solutions concrètes. Le travail fourni par les habitants de Chêne-Bourg au sein de ces ateliers représente quelque 6'000 heures de réflexions et d'échanges constructifs. Résultat: la proposition de 69 actions DD adressées au Conseil municipal pour validation. Celles-ci sont mises en place progressivement par la commune en fonction des opportunités qui se présentent et des moyens financiers.

Aujourd'hui, la commune de Chêne-Bourg peut s'enorgueillir d'avoir mis en place ou intégré à sa politique courante plus de deux-tiers des actions DD.

Elles concernent tous les domaines (voir www.chêne-bourg.ch > Agenda 21), notamment  la promotion de la mobilité douce (pistes et bandes cyclables, chemins pour piétons), la gestion des déchets (premières poubelles de rue à tri aux abris de bus et de tram dans le canton !), la protection de la nature (Plan Nature communal), la gestion optimale de l'énergie (label «Cité de l'énergie»), la santé (par ex. application du principe de précaution en matière d'implantation d'antennes de téléphonie mobile, recherche amiante et PCB dans les bâtiments communaux), l'information et la sensibilisation des habitants (conférences et forums publics), participation citoyenne dans le cadre de l'Agenda 21, enfin le guide que vous tenez entre vos mains.

Thônex et le développement durable

Entre approches «top-down» et «bottom-up»

Thônex se préoccupe de mettre en application les principes du développement durable depuis 2004. Suite à la réalisation d'un bilan de durabilité, un plan d'actions Agenda 21 a été élaboré pour la période 2006-2010. Après un premier bilan effectué en 2011 ces actions ont été reconduites, poursuivies afin de consolider les engagements de la Commune en la matière.

La participation citoyenne est assurée au travers d'une consultation des associations locales, des entreprises et des groupes politiques.

Thônex est l'une des premières communes du canton à appliquer systématiquement le logiciel d'évaluation de durabilité «Boussole 21» qui permet de «dresser le profil des forces et faiblesses des projets et de les optimiser selon leurs impacts, les risques de répercussion négatives et le potentiel d'amélioration qu'ils recèlent».

La commune focalise ses efforts dans dix domaines d'actions. Dans le domaine «nature et biodiversité», par exemple, plusieurs actions sont déjà mises en place. La commune est la première du canton (projet pilote grandeur nature) à s'engager dans le programme de Pro Natura de mise en valeur et d'amélioration des espaces naturels en milieu urbain pour favoriser la biodiversité.

La mise à disposition d'un terrain par la commune pour l'aménagement d'un potager urbain est une autre action phare qui présente des intérêts sociaux (lieu de rencontre, santé liée à l'activité physique), économiques (production de ses propres fruits et légumes) et environnementaux (diversité des milieux). Elle permet de diversifier des espaces sans intérêt écologique au pied des immeubles et, à une cinquantaine de familles, de s'adonner au jardinage.

Mais les efforts les plus importants concernent l'énergie et sont récompensés par la labellisation «Cité de l'énergie». Les autorités communales affichent la volonté de s'engager sur la voie menant à une société 2000 watts avec un objectif intermédiaire ambitieux de consommation fixé à 3500 watts d'ici 2050! Un effort particulier est fait pour sensibiliser les écoliers dans le cadre du programme Robin des Watts (voir www.terragir.ch). Le montant correspondant aux économies d'énergie est utilisé pour développer des projets au Burkina Faso (éclairage dans quatre classes d'une école et chauffe-eau dans une maternité). Une politique active est également menée en matière de tri et de valorisation des déchets, y compris lors des manifestations communales (stands tenus par des jeunes encadrés par des travailleurs sociaux hors-murs (TSHM)). La récupération des eaux de pluie et son utilisation pour l'arrosage des jardins constituent une autre mesure préconisée. Dans le domaine social, des actions visant à améliorer les liens sociaux et culturels sont organisées régulièrement (fêtes multiculturelles de quartier, mise à disposition des jeunes d'un hotspot WIFI). Dans le domaine économique, la commune veille notamment dans ses projets de construction d'habitation à intégrer un certain nombre d'emplois (ex : Communaux d'Ambilly).